mardi 31 décembre 2013

Interview 120 secondes: par Nadia D.



Synthèse
Il s’agit d’une interview de la chronique 120 secondes de la Radio Couleur 3. Vincent Veillon et Vincent Kucholl constituent des interviews avec des personnalités fictives qui traitent sur des sujets d’actualité. L’émission est diffusée chaque matin à partir de 750 du matin. Le titre de l’interview que j’ai choisie est : Les abattoirs suisses manquent d’hygiène selon les Chinois. Une délégation chinoise a mené une inspection dans plusieurs abattoirs suisses pour déterminer si la Suisse était autorisée à exporter certains produits carnés en Chine. Le résultat de l’inspection est négatif lorsque les conditions d’hygiène ont été jugées insuffisantes. L’interviewé est un bouger qui n’est pas de même avis que la délégation chinoise en ce qui concerne le jugement sur l’hygiène dans les abattoirs suisses.
J’ai choisi une interview de l’émission 120 secondes parce que la manière dont les deux personnages constituent les interviews est très amusante. Ils traitent des sujets d’actualité, qui sont d’ailleurs très intéressants, avec de l’ironie et y jettent un regard critique.



Typologie
L'interview traite d’une manière humoristique un sujet d’actualité. L’interviewé raconte d'une inspection menée par des chinois dans les boucheries suisses. Il argumente contre l’accusation des chinois que les conditions d’hygiène étaient insuffisantes et défend son point de vue positif sur les boucheries suisses.

Transcription

A: l'interviewer
B: le boucher


 

Analyses
Analyse I
Le boucher  vient de raconter qu’il avait déjà tué un chat. Ensuite (ligne 25), l’interviewer lui demande : « comment vous avez pu faire ça ? ». Il s’attendait à une réponse d’un point de vue moral, mais le boucher interprète la question autrement. Ce dernier répond en décrivant l’action qu’il a exécutée pour tuer le chat : « Oh bah c’est pas très compliqué : vous prenez le ptit chat : vous l’mettez sur la planche à découper. vous lui fait dégeler pour l’rassurer. une fois qu’il ronronne.. CLAQUE… et hoppe la tête est loin. » Les deux n’étaient donc pas sur le même niveau linguistique en ce qui concerne cette question.

Analyse II
Pendant que l’interviewer parle le français standard et fait de beaux phrases, l’interviewé se répète, hésite, ne respecte pas la syntaxe ou laisse tomber des lettres. Ce sont des phénomènes typiquement oraux. Il laisse par exemple tomber le « e » de petit ce qui donne « ptit » (ligne 26), fait une liaison entre « que » et « les » : « q’les » (ligne 74) et répète trois fois « c’est » avant de continuer sa phrase (ligne 78).

Explications, recherches, interprétations
Au moment où l’interviewer veut prononcer le mot « hygiène », il voit que le boucher met son doigt dans la bouche et qu’il se gratte aux dents. C’est la raison pour laquelle l’interviewer hésite à prononcer le mot « hygiène » (ligne 85). Une autre fois, le boucher se gratte même dans le nez ou lèche le couteau. Mais ces trois exemples ne sont pas les seuls points qui sont controverse face au débat autour de l’hygiène. C’est déjà l’apparence physique du boucher, couvert du sang et portant un immense couteau ensanglanté, qui donne naissance aux suppositions que l’hygiène dans les abattoirs suisses ne correspond pas à celle qu’elle devrait.

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