mercredi 18 décembre 2013

Interview 120 Secondes: par Syrina G.



Synthèse
L’interview Des calendriers scolaires et militaires harmonisés ? (publié sur youtube le 27.08.2013) fait partie d’une émission de la Radio Télévision Suisse (RTS) intitulée 120 secondes. L’interviewé est donc un acteur qui joue le rôle du personnage lieutenant-colonel Karl-Heinz Inäbnit de l’armée Suisse et l’intervieweur Vincent Veillon. Inäbnit est le suppléant du commandant de la place d'armes de Bure et, dans cette interview, il parle de l’harmonisation des calendriers scolaires et militaires. On y discute alors la problématique qu’ont les hommes d’entrer au militaire après avoir passé leurs examens de maturité. Le temps entre les examens et la rentrée à l’université est plus courte que la durée de l’école de recrus. C’est pour cela que le lieutenant-colonel veut que les écoles et les universités adaptent leurs horaires afin d’assurer que les hommes puissent effectuer leur service militaire.

J’ai choisi cette interview parce qu’elle parle d’une discussion qui est toujours importante et déclenche beaucoup de débats sur la durée et l’organisation du lycée, ainsi que de l’armée suisse. En plus, c’est une émission comique qui est donc très drôle à écouter et analyser.

Typologie
L’interview présentée est argumentative, car le lieutenant-colonel argumente pour le changement des horaires scolaires afin d’améliorer la rentrée militaire. Mais le cadre de l'émission 120 secondes le rend également satirique.

Transcription

I: Intervieweur (V.Veillon)
L: Lieutenant-colonel Karl-Heinz Inäbnit



Analyses
Analyse I
l.34-35
En français standard on dirait plutôt « c’est cette semaine que les étudiants peuvent potentiellement  rater »
Le locuteur ne semble pas être sur concernant la place de l’adverbe « potentiellement » ou bien il se rend compte qu’il ne peut pas vraiment enchaîner la phrase de la manière dont il l’a commencée et c’est pourquoi il fait de nouveau référence aux recrus par le pronom « ils ».

Analyse II
l.23 et l.29
L’interviewé n’arrive pas à bien prononcer le mot « juillet » ce qui pourrait être lié à l’écriture du mot qui ne se prononce pas de la manière dont un locuteur allemand le prononcerait dans sa langue maternelle. Il y a encore d'autres problèmes de prononciation. Dans plusieurs des interviews avec ce personnage, il n'arrive pas à prononcer « pratique », mais le dit toujours en Allemand (« praktisch »).

Explications, recherches, interprétations
L’interviewé n’a pas tout le vocabulaire français qu’il lui faut pour répondre de manière complète aux questions posées par l’intervieweur. Par contre l’intervieweur réussit quand-même à le comprendre et lui suggère dès fois (mais pourtant pas toujours) les termes corrects en français.
l.16 : « rs eisezwanzg und rs zweiezwanzg »
Ici on ne sait pas si l’intervieweur a comprit, car il ne réagit pas sur cet énoncé, mais il est pourtant intéressant de voir que plus tard (notamment dans les lignes 23, 29, 32, 33 et 73) l’interviewée réussit à dire correctement les chiffres. Bien sûr il faut aussi voir que dans ces cas-là, ils sont dans un autre contexte, car il s’agit de dates et dans l’exemple de la ligne 16 ce sont les noms des groupes militaires. Il est donc possible que le locuteur comprend ces tournures en tant que nom propre et non pas comme énoncé qu'on pourrait (ou même devrait) traduire.

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