Synthèse
L’interview avec Edouard Barde fait partie de la série des interviews de 120 secondes. Sous le titre 120 secondes les deux initiateurs de l’émission invitent des personnes fictionnelles dans leur studio de radio et les interviewent par rapport aux différents thèmes actuels en Suisse. Les interviews sont souvent satiriques et les invités représentent des stéréotypes particuliers. L’interview en question porte sur l’initiative 1 : 12 de la partie socialiste suisse qui a été récemment très discutée. L’interviewé est Edouard Barde qui est un socialiste vaudois de Lausanne et qui défend une position politique extrêmement gauche. De plus il comprend l’initiative d’une manière très idéologique et fait par conséquence des comparaisons inadéquat à la thématique. L’interviewer ne comprend pas du tout les propositions de son invité.
L’interview avec Edouard Barde fait partie de la série des interviews de 120 secondes. Sous le titre 120 secondes les deux initiateurs de l’émission invitent des personnes fictionnelles dans leur studio de radio et les interviewent par rapport aux différents thèmes actuels en Suisse. Les interviews sont souvent satiriques et les invités représentent des stéréotypes particuliers. L’interview en question porte sur l’initiative 1 : 12 de la partie socialiste suisse qui a été récemment très discutée. L’interviewé est Edouard Barde qui est un socialiste vaudois de Lausanne et qui défend une position politique extrêmement gauche. De plus il comprend l’initiative d’une manière très idéologique et fait par conséquence des comparaisons inadéquat à la thématique. L’interviewer ne comprend pas du tout les propositions de son invité.
J’ai choisi
cette interview parce que je trouve la façon de traiter des sujets actuels de
« 120 secondes » très créative et amusante. De plus la référence à la
situation politique actuelle est intéressante ; la discussion sur
l’initiative 1 : 12 était très controverse. On connait bien les arguments
des socialistes, mais « 120 secondes » donne une nouvelle direction à
cette argumentation et se moque d’elle en donnant des exemples extrêmes.
Typologie
L’interview montre une typologie argumentative. L’invité essaie de persuader l’intervieweur en expliquant son point de vue sur l’initiative et en donnant des exemples qui devraient clarifier les intentions de l’initiative 1 : 12. Mais de l’autre côté on apprend beaucoup de la personnalité de l’invité, cela renforce l’aspect comique de l’interview et donne de plus une typologie narrative. Aussi parce qu’on sait que les personnages sont fictionnelles.
L’interview montre une typologie argumentative. L’invité essaie de persuader l’intervieweur en expliquant son point de vue sur l’initiative et en donnant des exemples qui devraient clarifier les intentions de l’initiative 1 : 12. Mais de l’autre côté on apprend beaucoup de la personnalité de l’invité, cela renforce l’aspect comique de l’interview et donne de plus une typologie narrative. Aussi parce qu’on sait que les personnages sont fictionnelles.
Transcription
Extrait: 0:00 - 2:45
INT = IntervieweurExtrait: 0:00 - 2:45
BAR = Edouard Barde
INT on reparle de
l’initiative undouze qui demande que les salaires les plus élevés versés par
une entreprise suisse ne puisse être pas plus de douze fois supérieur au
salaire le plus bas versé par cette même entreprise. y en recevais un opposant
au texte place ce matin un partisan Edouard Barde, bonjour.
BAR oui bonjour
INT vous êtes
membre du comité directeur du parti socialiste vaudois, ancien membre des
jeunes socialistes suisses, vous avez d’ailleurs participé à l’époque à la
récolte des signatures pour cette initiative.
BAR oui absolument,
absolument oui dont il est vrai que l’on observe dans ce pays des inégalités
qui deviennent de plus en plus inacceptables, de plus en plus choquants et que
la population supporte de moins en moins. j’entends comment pouvez-vous
accepter que un bardidougane, par
exemple le patron gagne du crédit suisse gagne jusqu’à mille huit cent fois
plus que son employé de banque le moins rum… le moins rémunéré.
INT rémuné…
mhm
BAR j’entends
c’est inacceptable.
INT et qu’est-ce
que vous répondez à ce qui craignent pour la compétitivité de l’économie suisse
en cas d’acceptation de ce texte.
BAR oui eh bien je
les réponds qu’il s’agit des épouvantais. je vais vous donner un exemple très
concrète : j’étais samedi soir au… à la brasserie du du lausanne palace
pour manger un hamburger avec des camarades. eh bien, tenez-vous bien, il m’a
été facturé quarante-huit francs alors qu’un burger au macdo coûte deux francs
cinquante. j’entends que c’est un rapport de un à vingt. vous ne trouvez pas ça
choquant, un à vingt ?
INT oh eh, c’est
certainement pas la même qualité de viande, ni d’service.
BAR mais oui, c’est
égal. c’est une inég… une inég… in… c’est
une inégalité…
INT Inégalité
BAR euh qui est
choquante pour les amateurs de hamburger e-et je puis vous garantir que si par
voie législative, eh bien, il était faite interdiction à la brasserie du
lausanne palace de de facturer son hamburger…
INT oui
BAR …d’avantage que
30 francs eh bien, euh sa compétitivité ne serait pas mise à mal propos.
INT mh… je suis
d’accord, vous savez que je ne vois
pas très bien le rapport entre votre exemple et l’initiative.
BAR eh bien, c’est
pour illustrer que toute des questions de prOportion, de proportion un douze,
ça va plus que undouze, ça va pas ! Prenez un autre exemple, un gros bernianand qui est facturé jusqu’à cent
cinquant mille francs, mais c’est un de cent qui peut se payer des voitures
pareilles.
INT ouais
BAR …sI, euh, ça fait envie aux gens, ça ça les
rend jaloux…
INT ouais
BAR euh euh ça ça
les fait stréssés, ça ça les frustre !
INT ça
ça ex… la frustration hein
BAR voilà
a-alors que si on limitait le prix des voitures les plus chères à douze fois le
prix des voitures les moins chères qui sont de l’ordre de huit mille francs
actuellement. Eh bien nonant six mille
francs, ça serait bien assez pour une voiture xx ça suffit, fau-faut pas non
non plus autobuser !
INT mais… non,
mais euh je ne vois toujours pas le rapport, en fait.
BAR mais le rapport
c’est un à douze !
INT ouais…
BAR c’est le
rapport un à douze
INT hmm…
BAR un à douze ça
va, plus que un à douze ça va pas
INT d’accord
un douze
BAR j’entends !
Analyses
Analyse I : La langue de l’invité se différencie de celle de
l’intervieweur en sorte que Barde parle
avec un très fort accent suisse. On peut s’imaginer qu’il n’est pas d’origine
suisse romande. Son intonation ressemble à celle de l’allemand. L’invité ne
parle pas si fluide comme l’intervieweur.
Analyse II : Barde fait beaucoup d’autoréparations et se corrige
soi-même. Cela fait probablement partie de la mise en scène comique de
l’interview.
Explications, recherches, interprétations
Barde utilise des mots incompréhensibles comme par
exemple : bradidougane ou bernianand. Au cas de « bradidougane »
il ne s’agit pas d’un nom de CEO de la Crédit Suisse, mais probablement d’un
gros mot pour un membre du management de Crédit Suisse qui a un salaire
inacceptable après Barde. Ce qui concerne « bernianand » je peux
m’imaginer que ce mot décrit une marque de voiture dans le langage familier ou
est utilisé dans un sens péjoratif.
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